@article{2932261, title = "Les ateliers des potiers à Delphes à l’époque paléochrétienne", author = "Platon Petridis", journal = "Topoi", year = "1998", volume = "8", number = "2", pages = "703-710", publisher = "Société des Amis de la bibliothèque Salomon-Reinach", issn = "0167-7411", doi = "https://doi.org/10.3406/topoi.1998.1783", keywords = "Αρχαιολογία, Πρωτοβυζαντινή περίοδος, Δελφοί, Κεραμική, Εργαστήρια κεραμικής, Κλίβανοι, Αποθέτες", abstract = "Les fouilles effectuées depuis 1991 dans le Secteur au Sud-Est du Péribole, c'est-à-dire dans la région en contrebas du mur d'enceinte sud du sanctuaire d'Apollon, furent très fructueuses, non seulement parce qu'un ensemble de taille monumentale, peut-être le plus important en superficie de Delphes tardive, fut entièrement dégagé, mais aussi et surtout parce qu'elles nous ont fourni des preuves évidentes de l'existence d'un artisanat de poterie à Delphes à l'époque paléochrétienne : ces preuves sont avant tout la découverte de fours de potiers et d'autres constructions apparentées, de moules et cales de cuisson et de ratés de cuisson, ainsi que l'abondance de certaines formes rencontrées exclusivement à Delphes. Grâce aux ateliers mis au jour à cet endroit qui se classent parmi les rares découvertes de ce type en Grèce pour cette période, mais également grâce à la fouille effectuée à l'Agora Romaine par la même équipe et grâce à l'étude des résultats des fouilles et sondages précédents, nous possédons suffisamment d'informations pour reconnaître la céramique fabriquée dans la ville de Delphes, pour suivre la durée de sa production et pour tracer le profil de l'artisanat qui l'a produite. Il faut d'emblée préciser que nos connaissances sont plus riches en ce qui concerne la céramique produite dans la dernière phase de la ville paléochrétienne, celle de la seconde moitié du VIe siècle et du début du VIIe siècle, grâce d'une part à la poterie découverte dans les couches d'abandon de la villa, d'autre part aux trouvailles provenant du quartier artisanal qui est venu s'installer sur ses décombres vers 590 ap. J.-C, c'est-à-dire après son abandon par ses habitants. Une autre période assez bien connue par les fouilles du Gymnase et de l'Agora Romaine est celle de la seconde moitié du IVe siècle." }