Παρατηρήσεις στις πόλεις και τις αστικές οικίες της Ύστερης Αρχαιότητας στον ελλαδικό χώρο

Επιστημονική δημοσίευση - Άρθρο Περιοδικού uoadl:2932223 191 Αναγνώσεις

Μονάδα:
Τμήμα Ιστορίας και Αρχαιολογίας
Τίτλος:
Παρατηρήσεις στις πόλεις και τις αστικές οικίες της Ύστερης Αρχαιότητας στον ελλαδικό χώρο
Γλώσσες Τεκμηρίου:
Ελληνικά
Περίληψη:
Jusqu'au Ve siècle, les modèles d'organisation du tissu urbain restent inchangés : les lieux d'utilité publique occupent le coeur de la ville et sont nettement distingués des lieux d'habitation qui se limitent au périmètre du centre et sont souvent organisés en îlots.
Les données changent avant le début du Vie siècle avec l'affaiblissement des aristocraties locales et la montée du pouvoir de l'Église. Cette dernière intervient désormais de manière
radicale à la physionomie de l'espace urbain avec la fondation de lieux de culte de grandes dimensions qui occupent souvent l'espace d'anciens bâtiments désaffectés sans
se soucier trop de la circulation antérieure.
La ville de Philippes constitue un bon exemple des changements qui ont lieu sur le tissu urbain au Vie siècle
avec la désaffection du Forum, la construction de bâtiments
chrétiens comme la Basilique Β sur l'ancienne Palestre ou la
condamnation par la construction de l'Octogone de certains
passages qui permettaient la circulation autour du Forum.
Si, de l'ensemble du tissu urbain nous passons à sa cellule de base, l'habitat urbain, nous réalisons qu'en gros, les plans des grandes villas urbaines adoptent le modèle hérité de l'époque hellénistique avec une entrée principale, une grande cour intérieure et une pièce de réception de position centrale.
Cette pièce, l'ancien andrôn, s'appelle désormais triclinium
et une riche villa peut en posséder plusieurs. Elle
aboutit sur un des côtés étroits en abside, souvent ornée de
niches ; elle est entourée de pièces plus petites utilisées probablement
comme pièces de service. Une série d'autres espaces,
ouverts ou fermés, se développent sur un ou plusieurs
niveaux couvrant des besoins diverses et variés de la vie quotidienne. Pour l'interprétation de certaines pièces
les critères morphologiques ne suffisent pas : nous devons
examiner les objets découverts ou consulter les textes qui
sont parfois très éloquents sur les habitudes des gens et la
présence ou la séparation des espaces dans une villa selon,
par exemple, le sexe. Certaines pièces pourraient même être
interprétées comme des lieux de culte privé.
Les données archéologiques sur les riches maisons de la
Grèce pendant l'Antiquité Tardive sont plutôt fragmentaires,
provenant essentiellement de fouilles de sauvetage.
La nature de ces fouilles et le manque d'intérêt pour l'architecture
non religieuse prescrit leur sort : ces villas sont le
plus souvent rebouchées ou démolies sans possibilité de découverte
de leur plan et d'une étude comparative. Les villas
dont nous possédons actuellement un plan complet sont peu
nombreuses : les exemplaires recensés proviennent de Philippes,
de Delphes, d'Athènes et de Messene. Deux articles
de J.-P. Sodini font le point sur le sujet jusqu'en 1997. À ce
recensement, nous ajoutons dans cet article des exemplaires
découverts ou étudiés ces dix dernières années à Athènes,
Thèbes, Antikyra, Argos, Delphes, Thessalonique et Thasos.
Toutes ces villas peuvent être classées en quatre catégories
selon l'existence ou non de cours intérieures, selon le
nombre et selon la forme des cours.
Les riches maisons connaissent des modifications dans leurs
plans au courant du Vie siècle. Vers la fin de ce siècle, les
transformation deviennent plus radicales : séparation des
grands espaces en plus petits, bouchage des passages, changement
d'usage qui présuppose l'abandon par les anciens
propriétaires. Les causes, politiques, économiques, démographiques
ou autres sont très complexes. Le sort de ces villas
semble refléter celui des villes de l'Antiquité Tardive,
tandis que certaines parentés typologiques avec leurs homologues
de l'Asie Mineure, de l'Italie ou de l'Afrique prouvent
une forte ressemblance dans le mode de vie des classes
aisées dans l'Empire.
Έτος δημοσίευσης:
2008
Συγγραφείς:
Πλάτων Πετρίδης
Περιοδικό:
Δελτίον της Χριστιανικής Αρχαιολογικής Εταιρείας: περίοδος Δ'
Εκδότης:
Χριστιανική Αρχαιολογική Εταιρεία
Τόμος:
29
Αριθμός / τεύχος:
1
Σελίδες:
247-258
Λέξεις-κλειδιά:
Αρχαιολογία, Ύστερη Αρχαιότητα, Οικιστική αρχιτεκτονική, Οικίες, Πολεοδομία
Κύρια θεματική κατηγορία:
Αρχαιολογία
5.24.Petridis_ΔΧΑΕ_2008_Οικίες.pdf (8 MB) Άνοιγμα σε νέο παράθυρο